Ces 9 histoires d'infirmières new-yorkaises semblent si proches et si lointaines（6）

2021 - Le New York Times a interviewé neuf infirmières du New York University Medical Center qui étaient en première ligne de l'épidémie et a enregistré leur travail, leurs espoirs et leurs attentes.

Jessica Rini, 26 ans, infirmière hospitalière

Je travaille en première ligne contre l'épidémie depuis le premier jour, et c'est aussi le jour où j'ai terminé mes vacances et repris le travail. C'est un virus que nous n'avons jamais rencontré auparavant, donc tout semble très difficile. Quand on est infirmier débutant, chaque nouveau défi nous fait peur. En répétant ces tâches, on trouve un rythme et on comprend peu à peu : « Bon, ce n'est qu'une pneumonie. J'ai vu cette situation et je peux la gérer. »

(La pénurie de matériel de protection a surpris Jessica Rini)

Cependant, avec l'apparition soudaine de la nouvelle épidémie de pneumonie coronarienne, nous ignorons de quel virus il s'agit. Du point de vue d'un ambulancier, c'est un peu inquiétant, car chaque jour, dès son arrivée au travail, il est confronté à différentes options thérapeutiques. Il faut s'adapter à ces changements et faire de son mieux pour prendre soin de ses patients.

Que se passerait-il si le personnel médical tombait malade ? Si un soignant tombait malade faute d'équipement de protection, qui prendrait soin du patient ? Je ne pense pas que notre pays manquera de matériel de protection. À l'étranger, on voit des photos d'infirmières portant un équipement de protection complet devant l'objectif, mais on entend souvent des histoires d'infirmières obligées de porter des sacs-poubelle pour se protéger. Je trouve cela trop ironique.

"Chaque jour, quand tu commences à travailler

sont confrontés à des diagnostics et des plans de traitement différents"

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